Balade à Castelnau (46)


un peu d'histoire avant les photos

 

Sa construction s’est déroulée sur plusieurs siècles, du XIIe au XVIIe siècle. Son origine remonte à Hugues de Castelnau, qui fait édifier une enceinte autour de son domaine. Il est l’ancêtre d’une lignée familiale très puissante, baronnie inféodée aux comtes de Toulouse et qui prospère dans une région riche en ressources agricoles.

De sa période médiévale, on retrouve le donjon carré et un logis seigneurial. Il fut ensuite réaménagé au XVe siècle pour s’adapter à l’artillerie naissante. Il sera pris par Henri II Plantagenêt mais redeviendra propriété des barons de Castelnau à l’issue de la guerre de Cent Ans.

La tradition veut que le sire de Castelnau, écuyer de Louis IX, ait rapporté d'Afrique une relique insigne du roi, le bras droit, conservé dans un reliquaire (une pièce sur âme de bois constituée d'une main en cuivre sur un bras d'argent)5. En réalité, il s'agit plus probablement d'un cadeau apporté en dot en 1542 par Louise de Bretagne à son mari Gui Ier, baron de Castelnau6.

Quand le dernier Castelnau meurt en 1715, le château n’est plus entretenu et se dégrade pendant presque deux siècles. En 1860, le château appartient à un M. Dubousquet qui a, un moment, l'idée d'y installer un monastère. Il est classé monument historique en 1862 (et plus tard l'ensemble du site sera inscrit). Le curé de Castelnau, l'abbé Selves, l'acquiert en 18737.

En 1895, il est racheté par Jean Mouliérat, chanteur d’opéra comique parisien, qui entreprend sa restauration. De plus, Mouliérat est un collectionneur qui rassemble nombre de meubles et d’objets d’art religieux (peintures et sculptures).

À sa mort en 1932, le dernier propriétaire de Castelnau-Bretenoux lègue son bien à l’État.

Bâti sur une colline à l'intersection de plusieurs vallées, dont celle de la Dordogne, le château est visible de loin et reconnaissable à ses murs de pierre rouge. Sa forme est globalement triangulaire :

  • 86 mètres pour le front Est qui comprend l'entrée du château,
  • 84 mètres pour le front nord-ouest,
  • 83 mètres pour la front sud-ouest.

D'après une charte de 1329, la chapelle castrale de deux travées a été construite à la demande de l'évêque de Rodez Pierre de Castelnau, et non de l'évêque de Cahors Bégon de Castelnau, par un maître-maçon de Bretenoux, Jean d'Astorg. Cette nouvelle chapelle a été construite à l'emplacement d'une ancienne chapelle romane qui a été détruite. Un blason sculpté en clé de voûte est attribuée à l'évêque de Cahors, Jean de Castelnau-Calmont. La chapelle castrale était entièrement peinte, mais ces fresques, citées dans les rapports de visite du XIXe siècle, ont disparu sauf quelques traces.

La tradition veut que le sire de Castelnau, écuyer de Louis IX, ait rapporté d'Afrique une relique insigne du roi, le bras droit, conservé dans un reliquaire (une pièce sur âme de bois constituée d'une main en cuivre sur un bras d'argent). En réalité, il s'agit plus probablement d'un cadeau apporté en dot en 1542 par Louise de Bretagne à son mari Gui Ier, baron de Castelnau

 

 

 

 

 

 

Le four à pain du village

Du village la vue sur la vallée